Below is a text by Einstein, which I got somewhere on the web. I like it because I have always considered that crises are opportunities to change directions. As Le Chatelier had observed, chemical systems tend to resist changes. While we are certainly complex chemical systems, humans are no exception: we just hate changes (e.g. climate change). Without crises, there is no opportunity to test innovations that have been lingering around for ages, no new ways of thinking and no new ways of doing things. Crises create systems that are more complex and possibly more stable than the parent system, be it biodiversity (Intermediate Disturbance Hypothesis), democracy after the French revolution, or agriculture (see hard_times )
Here comes Einstein:
<<Let’s not pretend that things will change if we keep doing the same things. A crisis can be a real blessing to any person, to any nation. For all crises bring progress.
Creativity is born from anguish, just like the day is born form the dark night. It’s in crisis that inventive is born, as well as discoveries, and big strategies. Who overcomes crisis, overcomes himself, without getting overcome. Who blames his failure to a crisis neglects his own talent, and is more respectful to problems than to solutions. Incompetence is the true crisis.
The greatest inconvenience of people and nations is the laziness with which they attempt to find the solutions to their problems. There’s no challenge without a crisis. Without challenges, life becomes a routine, a slow agony. There’s no merit without crisis. It’s in the crisis where we can show the very best in us. Without a crisis, any wind becomes a tender touch. To speak about a crisis is to promote it. Not to speak about it is to exalt conformism. Let us work hard instead.
Let us stop, once and for all, the menacing crisis that represents the tragedy of not being willing to overcome it.>>
If anyone knows the knows the exact source of the quote, be so kind and let me know.
Je ne sais pas qui a dit : Ce n’est pas en essayant d’améliorer la bougie que l’on a inventé l’ampoule électrique. Il y a des gens qui voient autre chose que l’évidence, c’est ça l’intelligence, crise ou pas crise ! La crise est un déclencheur de motivations. Ce sont les histoires de Jules Verne transposées dans le temps. jules Verne ne pouvait pas imaginer les fusées pour aller sur la lune, il a donc conçu un canon! C’est comme la série Cosmos 1999 (pour les personnes de ma génération). On imaginait le futur avec les connaissances des années 70. Dans la série Cosmos 1999 il n’y avait aucune trace de GSM ou d’internet. Les militaires inventent des tas de choses ( à coups de milliards) parce qu’ils sont paranoïaques, imaginant toutes les crises possibles. Quand l’intelligence et la crise se rencontrent, la face du monde change, en bien ou en mal.
Je viens de recevoir comme cadeau un “Kindle”. C’est un gadget vendu par Amazon pour lire des livres électroniques (http://www.amazon.com/dp/B0015T963C/?tag=gocous-20&hvadid=4139534867&ref=pd_sl_7p2cs87ap_b). Dit comme ça, c’est un peu plat… mais le truc est assez innovant… dans la continuité: écran lisible en plein jour et qui garde l’image sans consommation d’énergie, batterie qui dure une semaine, connexion radio (GSM?) qui permet de télécharger des livres sur … (devine!) Amazon. Le premier livre que j’ai téléchargé ce matin, dans le bus en allant travailler, pour 13.79$, c’est le Black Swan, de Nassim Nicholas Taleb. Un black Swan, c’est un événement tellement imprévisible que personne ne l’a prévu. En fait, on finit toujours par le prévoir “post factum”, mais ça, c’est facile! C’est peut-être même ça la définition d’une vraie crise: elle est imprévisible. Je note d’ailleurs comme de nombreuses discussions de ce blog reviennent d’une façon ou d’une autre sur cette idée d’imprévisibilité: les tipping points (qui sont surprenants – mot dérivant de “surprise” – mais assez modélisables), et les chaines de causalités qui finissent toutes dans le flou d’une manière ou d’une autre (voir la discussion sous https://wergosum.com/?p=227) . C’est dans ce sens que certaines surprises ou crises nous découvrent des pans entiers de réalité qui étaient complètement insoupçonnés. C’est dans ce sens que les crises sont facteurs de progrès ou, à tout le moins, de changement. Évidemment, quand la surprise est matérielle (un objet), elle finit dans un musée… ce qui me ramène à notre ami Pomian.
According to this web site http://www.campera-es.com/company, the quote is from “The World As I See It” (1949)