Sterput

Figure 1: L’entrée d’un de mes sterputs avec une guêpe maçonne (cherche encore!). Les sterputs sont très fréquentés par les abeilles et guêpes en tous genres. Ces insectes semblent préférer les eaux pas trop pures, y compris les eaux salées, à celles de abreuvoirs disposés à leur intention. Cliquez l’image pour un petit film de cette guêpe très agitée, probablement du groupe des Amophilinae.

1 C’est quoi, un sterput?

Un sterput (on prononce le t final) c’est, dans une grande partie de la Belgique francophone, un dispositif à garde d’eau destiné principalement à recueillir les eaux de ruissèlement ou de nettoyage des sols. Ça s’appelle par ailleurs avaloir chez Wikipédia, dont est extraite la phase en italiques ci-dessus. Je ne suis pas sur de comprendre exactement le sens de garde d’eau , mais je suppose que ça décrit le siphon qui fait partie du sterput pour empêcher le passage des odeurs d’égout et des rats. C’est ce que Wikipédia appelle par ailleurs occlusion hydraulique. J’adore ces expressions technicisantes qui ont, pour nous, le commun des mortels, un côté à la fois ésotérique et poétique1.

“Une bouche d’égout! On a vu des sujets plus éthérés sur Wergosum”, me diras-tu2. Je ne suis pas de cet avis. D’abord, (1) parce qu’il n’y a pas de sujets inintéressants3 , ensuite (2) parce que, techniquement, le sterput est un dispositif que je trouve très ingénieux4 et enfin (4) parce que le sterput est à la limite de deux monde: le nôtre, celui des vivants et – n’ayons pas peur des mots, celui des enfers. C’est donc de cette façon que je vais structurer ce billet, en intercalant entre le (2) et le (4) … le (3) pour essayer de débroussailler quelque peu la terminologie.

2 Un sterput est un dispositif ingénieux

Figure 2: Représentation schématique de mes sterputs. La hauteur totale du dispositif est de 60.0 cm environ et la section carrée fait environ 40.4 cm.

Comme je prévois de faire un autre billet scien-ti-fiq-que à propos d’une chose bizarre trouvée dans mes sterputs, je vais commencer par en donner une description technique. Et comme je ne suis ni égoutier ni entrepreneur de constructions ni architecte, il faudra me pardonner des maladresses de néophyte. Leboutte (“tout pour le faire”), l’expert belge en la matière5, me propose une diversité de typologies de sterputs, jusqu’à des sterputs industriels en inox6. Mais dans tous les cas, il s’agit de petits puisards qui font aussi office de siphon. Je ne sais pas la structure que je vais décrire est un sterput ou si le sterput (au sens strict) n’est que le sommet des dispositifs de collecte d’eau de ma cour. Dans un cas comme dans l’autre, je continue à appeler sterput l’ensemble du dispositif, mais je vais essayer de prendre contact avec Leboutte pour m’en assurer.

Figure 3: le sommet du sterput avec le couvercle (Figure 2 A, retourné, à gauche) et la cuvette (Figure 2 G) remplie d’eau. Noter, à la partie inférieure du couvercle, le cadre vertical (4 cm de hauteur) qui plonge dans l’eau de la cuvette pour faire office de siphon. Noter aussi que la cuvette s’appuie sur des supports ad hoc dans les angles du cadre.

Mes sterputs sont constitués d’un petit puits en ciment de 60.0 cm de profondeur (Figure 2 C et Figure 3) enterré (“enterré”= mis en terre; la “terre” étant représentée par D sur la Figure 2), surmonté d’un cadre carré en fonte de 40.5 cm de côté (Figure 2 E et Figure 3) sur lequel est posé la plaque en fonte (Figure 2 A et Figure 3) à la hauteur des pavés (Figure 2 B), que je vais appeler “couvercle” et qu’on voit à la Figure 1 (Figure 2, A; aussi Figure 3, retournée, à gauche). Immédiatement en dessous de la plaque, il y a une cuvette en fonte (figure 2 G) de 10 cm de hauteur . Le “cadre inférieur de la plaque” (voir Figure 3) plonge dans la cuvette remplie d’eau (on voit l’eau dans la photo de la Figure 3),  et fait donc office de siphon. Elle empêcherait les rats de remonter… s’il y avait des rats qui arrivent jusque là en traversant la fosse septique. Les fentes au bord de la cuvette par lesquels l’eau s’écoule sont étroites; il me faut un outil pour extraire la cuvette parce que mes doigts n’entrent pas.

L’eau qui déborde de la cuvette remplit le puits jusqu’à la hauteur d’un tube horizontal d’évacuation (Figure 2 K et Figure 4) dont le bord supérieur est juste en dessous de la base de la cuvette.

Figure 4: le “puits” du sterput avec un tuyau d’arrivée d’eau à partir d’une gouttière (à gauche) et un tuyau d’évacuation de l’eau vers le sterput suivant.

Les déchets s’accumulent d’abord dans la cuvette (Figure 2 P) et, en fonction du débit (orages!) et de la nature des déchets (sable, argile, matières organiques diverses: feuilles, branchettes) finissent par se retrouver dans le fonds du puits. Ils y pourrissent, fermentent dans des conditions anoxiques et finissent par former un dépôt noirâtre7 boueux (Figure 2 M) dans l’eau (Figure 2 H). La pauvreté en oxygène est par ailleurs propice à une certaine conservation (non pourrissement ou pourrissement partiel) des matières biologiques.

Je trouve le système de ces sterputs très ingénieux. Il faut ajouter de l’eau pour que la cuvette reste remplie en été, mais en prenant garde à ne pas nuire aux abeilles et aux guêpes maçonnes pour lesquelles les sterputs sont un point d’eau important en été (voir Figure 1). Une fois que les hyménoptères ont quitté le sterput, il faut rincer à grande eau pour éliminer les larves de moustiques.

Le puits lui-même (Figure 2 M) doit être vidé une fois par an environ.

3 Mais pourquoi les Belges appellent-ils ça s’appelle sterput?

On cherchera en vain le sterput dans les dictionnaires français classiques, par exemple ceux que reprend Lexilogos (Trésor, Robert, Larousse, Usito, Reverso…). If faut arriver au Wiktionnaire pour trouver deux variantes du mot: sterput, sans définition mais avec quelques exemples, ainsi que l’information selon laquelle le mot dérive de sterfput, avec chute du « f » muet. Sterfput, à son tour, fait l’objet d’un article qui ne comprend toujours pas de définition mais indique quelques synonymes (Puisard ; siphon de cour ; coupe-air.) en précisant qu’il s’agit d’un belgicisme et que le mot vient du néerlandais sterfput; du verbe sterven (« mourir ») et put (« trou ») : trou où l’eau s’en va mourir.

J’ai donc consulté Wikipédia néerlandais que j’ai traduit avec DeepL et je lis que le sterfput est “une fosse mortuaire”, une fosse de décantation dans laquelle, sur ordre du gouvernement à partir du milieu du 18e siècle, les teinturiers devaient laisser décanter leurs eaux de rinçage et les résidus de peinture, afin de lutter contre la pollution croissante de l’eau de la rivière (principale source d’eau potable et d’eau de brasserie)8. Un sterput est donc à la base un puits perdu où, comme l’indique le lien, ce n’est pas le puits qui est perdu, mais des liquides que l’on cherche à « perdre » pour les faire disparaître de notre vue ou de notre odorat !”

Il est intéressant de noter que, pour les Hollandais, selon le site Wikipédia mentionné, le terme pour désigner un sterput est désormais bezinkput, c.à.d. puits d’infiltration. Depuis que nos voisins hollandais disent bezinkput, le ster(f)put “moderne” est devenu 100% belge. Sterfput existe encore en Hollande comme terme historique, au même titre que les terres allodiales, le droit d’affouage, les trieux ou les lieux d’aisances etc dans les pays francophones.

Au départ, ster(f)put désignait donc un simple trou d’infiltration des eaux, et le terme a évolué jusqu’à désigner un dispositif permettant l’écoulement des eaux vers le réseau d’égouts, avec ou sans siphon.

Wikipédia néerlandais signale que ster(f)puts est toujours utilisé dans la législation belge!

4 Creusons un peu, mais pas trop: la porte des enfers est sous nos pieds

L’association de la disparition mystérieuse des eaux9 sous terre avec la mort existe aussi dans d’autres langues; au contraire, les sources sont associées à la vie10. En italien, par exemple, on dit tombino (petite tombe)11 pour puisard. Il y a aussi la notion d’engloutissement, d’anéantissement qu’on retrouve dans avaloir, bouche d’égout et l’association du monde des eaux souterraines, même gérées (cf. cloaque) avec l’obscurité et des dangers multiples et inconnus!

Tout le monde connait la Bocca della Verità à Rome, sans doute une bouche d’égout ou d’impluvium, dans laquelle on introduit la main avec appréhension, parce qu’on ne voit pas ce qu’il y a de l’autre côté de la plaque. La main plonge dans la bouche de la Bocca della verità comme les eaux s’engouffrent dans une bouche d’égout.

Les eaux s’engouffrent… s’abîment12 dans un gouffre. Lexilogos me rappelle que le mot exprime la notion de perte ainsi que celle de perte et de mystère, y compris (a) la tentation et vertige, (b) l’insondable et (c) les puissances du mal. Le mot gouffre serait par ailleurs apparenté à Chaos et à bouche13.

Vient ensuite une très longue liste de mots utilisées en géographie et en géologie (et occasionnellement en archéologie préhistorique!) pour désigner des puits naturels, de diverses tailles et profondeurs, secs ou noyés, à commencer par igue, chantoir(e), doline, aven ainsi que d’innombrables termes locaux ou internationaux14. Dans la liste, j’aime beaucoup “voragine”, mot italien qui évoque la voracité et qui est utilisé fréquemment, par exemple quand les eaux de ruissèlement ont petit à petit érodé les soubassements d’un trottoir ou d’une route qui finit par s’effondrer en “avalant” les passants ou les voitures qui se trouvaient malencontreusement par là15.

Comme on voit, nous ne manquons pas d’interfaces entre notre monde et le monde, mystérieux et menaçant sous nos pieds où les eaux disparaissent par des bouches (dont les bouches d’égout et les sterputs) prêtes à nous absorber si nous n’y prenons garde. Selon le Dictionnaire historique16 un des sens premiers de absorber est engloutir. C’est précisément ce mot qui est employé dans l’absoute à la fin des messes de funérailles catholiques et le Libera me bien connu de toutes les messes de Réquiem. On y associe l’eau profonde et les peines de l’enfer, l’obscurité et les abimes. Voici, en parallèle, le texte latin et sa traduction française:


Pour conclure…

Nous savons depuis longtemps qu’il faut Se méfier de l’eau qui dort, et que Les eaux calmes sont les plus profondes. Ces proverbes sont rarement pris à leur sens premier. Avec le sterput, tout change: nous entrons dans le domaine des eaux vivantes qui peuvent parfois mourir, qui bougent et qui peuvent nous entrainer avec elles dans les ténèbres souterraines. Si toute la terminologie (à commencer par avaloir) fait référence à des peurs anciennes liées à l’eau, c’est sans doute que nous sommes tous tant soit peu aquaphobes. Nous avons tous à l’esprit les images de rues qui se transforment en torrents tumultueux, mais aussi le mouvement très lent des vagues de tsunami qui noient et détruisent tout sur leur passage, comme les crues du Tibre dans la Rome antique remontaient les égouts et portaient l’inondation et les boues fétides jusqu’au cœur de la ville17.

On nous dit que le changement climatique va accélérer le cycle de l’eau18. Le modeste sterput va avoir du travail!

Notes

  1. Moins que Xylophone hydraulique suspendu (dont on voit ici un exemple sur Youtube et ici sur Flickr), mais on s’en approche. ↩︎
  2. Je m’adresse ici à mon lecteur, espèce rare qui s´éteindra en même temps que ce site et moi-même nous éteindrons! Je n’ai pas, comme Amélie Nothomb, de lecteur absolu (c’est à la minute 08:55 de cette interview), un qui lit tout et comprend tout, parfois mieux que l’auteur. Mon lecteur est sans doute un type paisible et bucolique, un égaré de la toile. Je ne fais plus de statistiques de fréquentations de ce site. D’abord (1), parce que j’ai fait quelques essais très peu concluants d’évaluation du trafic de wergosum.com. Il existe des outils multiples, du petit simple (ou faut-il dire “simplet”) à Google. Les simples fonctionnent mal. Ensuite (2), pour savoir si un visiteur revient, il faut déposer un cookie sur son ordi. Et je ne veux pas faire ça! ↩︎
  3. Même le fait de ne rien dire, ou d’essayer de ne rien dire n’est pas dépourvu d’intérêt. Voir asémantique ou bien ce billet sur legorafi ou bien ce lien sur l’écriture asémique. Et ensuite, rendez une petite visite à Islam Akhun, un de mes héros. Islam, analphabète, faisait de faux manuscrits historiques que s’arrachaient des archéologues européens sans scrupules (Albert von Le Coq l’Allemand, industriel de la bière, et Aurel Stein le britannique, universitaire bon ton mais néanmoins décédé à Kaboul) et particulièrement avides de manuscrits bouddhiques. Dans le même ordre d’idées, il y a le Manuscrit de Voynich, dont personne ne peut dire s’il s’agit d’un herbier, d’un traité d’alchimie, d’une œuvre ésotérique, ou simplement d’une mystification. Ce manuscrit est à la bibliothèque de l’Université de Yale. On se demande ce que font leurs experts en AI! ↩︎
  4. On dit, très justement, que les grandes inventions de l’humanité sont la domestication du feu, la roue et le sterput. ↩︎
  5. J’aime leur site web. Si vous cherchez du matériel de ramonage, c’est dans la catégorie Fumisterie. Au sens premier, la fumisterie est le métier du fumiste, selon le CNRTL, un ouvrier spécialisé dans la construction et l’entretien des cheminées, ainsi que dans l’installation et l’entretien des appareils de chauffage. Mais si Leboutte aiment fumisterie, malgré la confusion possible avec les farces et attrapes, c’est parce que la Belgique est le pays de Geluck, de Magritte… et des sterputs! ↩︎
  6. Il y a une semaine ou deux, la partie amovible centrale du sterput de la buanderie, qui est du type “PVC droit” chez Leboutte s’est cassée. J’ai dû en acheter un de rechange. Je suis allé au magasin le plus proche de La margherita où j’ai payé 2.80€. Le sterput industriel en inox de Leboutte, par contre, coute presque 50€. ↩︎
  7. Cette couleur noirâtre est typique et due à la présence de fer II corrélé à l’absence d’oxygène. Ces boues peuvent être source de sulfure d’hydrogène (odeur d’œuf pourri des égouts) et de méthane. ↩︎
  8. Donc, si on a imposé le sterput c’est, en quelque sorte, pour protéger la bière. ↩︎
  9. Mortes ou non ↩︎
  10. La toile a beaucoup de données sur la symbolique des sources, mais la majorité sont mystico-délirantes. Wikipédia a une toute petite section qui ne traîte pas des aspects physiques de l’eau (Wikipedia, section “Symbolique”) ainsi qu’un article sur les sources (presque à 100% consacré à l’hydrologie). Si vous connaissez un site qui donne des information non mystico-délirantes ou psychologisantes, envoyez-moi un petit mot! ↩︎
  11. Et d’autres synonymes approximatifs comme chiusino (désigne la plaque du sterput), caditoia (au départ, trou permettant d’arroser d’eau bouillante ou de plomb fondu les assaillants d’une fortification), pozzetto (petit puits). L’allemand dit Bodenablauf, écoulement au ou de sol. En anglais, floor drain sigifie simplement “drain de sol”, mais le terme drain est assez riche de sens et désigne aussi (verbe et substantif) tout ce qui consomme trop d’énergie, d’argent ou de temps, comme brain drain. L’espression “down the drain” indique souvent une perte irrémédiable due au gaspillage. Dans un contexte légèrement différent, l’anglais utilise souvent “sink”. ↩︎
  12. Abimer, autre mot lié à la notion de profondeur insondable. Dictionnaire historique de la langue française, Alain Rey: Le verbe ABÎMER, dérivé de abîme (XIVe s.), signifie d’abord « jeter, précipiter dans un abîme, dans un gouffre » ; il s’affaiblit au XVIe s. en « ruiner (une fortune) ». ◆ Il ne signifie plus vers la fin du XVIIIe s. qu’« endommager ». C’est dans ce sens qu’il est devenu très courant, comme casser ou briser. ↩︎
  13. Voir Alain Rey, Dictionnaire historique de la langue française, Le Robert, 2011, à “Chaos”, “Gorge”, “Gouffre”, “Puits” (Rey: Le mot désigne d’abord un gouffre, une fosse très profonde dans la locution puis d’enfer « les abîmes »). Voici une partie de l’article “Gouffre”: Gouffre « abîme où l’on risque d’être englouti » (v. 1165) s’emploie par figure au sens de « ce qui engloutit comme un gouffre », et spécialement de « gosier » (v. 1330), d’où procède la valeur de « personne qui engloutit de la nourriture » (fin XIVe s.). Une autre métaphore, retenant l’idée de danger, produit le sens de « situation déplorable » (av. 1525). ◆ Par extension du sens concret, gouffre équivaut ensuite à « courant tourbillonnaire » (1538) et, par métonymie, désigne une cavité creusée par les eaux. Penser aussi à ingurgiter, engouffrer (des hamburgers) etc. ↩︎
  14. J’ai collectionné ceux-ci: abîme ou abime, voire abyme; adugeoir; adujoir; agolina; aiguigeois; barrenc; bétoire et bétoure; bîme; black holes (Bahamas); blue holes; cahuges; cénotes, en territoire maya (Yucatan, Belize, Guatemala); chourum; cloup; creuses; douve; embùt (avec ou sans accent); emposieu; endousoir ou endouzoère; lavogne; ouvala; perte; peuptu; poljé; ragas; sarriét; scialet; sinkhole; sótanos (Mexique); sotch; tanne; tiankengs (Chine) tindoul et voragine. ↩︎
  15. Voir, par exemple, ce petit film repris d’une caméra de surveillance à Kulala Lumpur le 26 août 2024 et téléchargé du site de Borderline. Observer la femme en sari qui marche seule derrière le groupe de trois personnes. Borderline nous informe (DeepL) que La femme est toujours portée disparue. Un gouffre (le texte italien dit “doline”) de huit mètres de profondeur s’est formé sur une route très fréquentée de Kuala Lumpur, en Malaisie, a rapporté la BBC. Une touriste indienne de 48 ans est tombée dans le trou qui s’est formé sous ses pieds. Une caméra de vidéosurveillance a pu filmer et enregistrer la scène.[…] Après l’effondrement, toute la zone résidentielle a été évacuée ; le sol bouge encore. […] Selon les estimations des pompiers, le gouffre a un diamètre d’environ 8 mètres en surface, mais en dessous il s’élargit jusqu’à 30 mètres de diamètre. […] ↩︎
  16. Voir note 12 pour la référence complète. Les sens premiers de “absorber” comprennent “engloutir”, “anéantir”, “dévorer” (penser à “avaloir”) et “détruire”. ↩︎
  17. La situation s’est fortement améliorée avec la construction de digues au XIXème siècle à l’emplacement des potagers, et l’interdiction des moulins flottants qui ralentissaient les eaux du fleuve. ↩︎
  18. Voir L’eau – au cœur de la crise climatique et les rapports di GIEC, en particulier Changement climatique et terres émergées, Rapport spécial du GIEC sur le changement climatique, la désertification, la dégradation des sols, la gestion durable des terres, la sécurité alimentaire et les flux de gaz à effet de serre dans les écosystèmes terrestres. Résumé à l’intention des décideurs. En fait, inondations et sècheresses sont deux facettes du même problème, et on ne résoudra pas pas l’un sans l’autre. ↩︎

0 0 votes
Article Rating
Subscribe
Notify of
guest

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

0 Comments
Oldest
Newest Most Voted
Inline Feedbacks
View all comments